Un bonbon ou un sort ? Halloween approche à pas de loup, et nous avions envie de vous faire frissonner. Eteignez les lumières, sortez votre citrouille, et arpentons ensemble la France, à travers l’arme des plus grands criminels français.
Joseph Vacher, le Jack l’Éventreur Français.
Considéré comme le premier tueur en série français, il a sévit aux quatre coins de l’hexagone, laissant des traces de sang partout sur son passage. D’après lui, ses crimes sont liés à la morsure d’un chien qu’il a subi à ses huit ans et aux traitements qu’il a reçu pour le soigner, qui l’ont rendu irritable et violent. Merci Joseph, on note de ne pas trop abuser du Doliprane !
La série de crimes de Vacher débute en 1893, à Besançon, lorsqu’il tire trois coups de feu sur la femme qui a refusé sa demande en mariage. Après un séjour en asile, Vacher devient un vagabond, et erre sans but dans les campagnes, en laissant toutefois des traces sanglantes sur son passage, le Petit Poucet version gore. En Isère, il tue et viole pour la première fois. S’en suit une longue liste de victimes, des hommes et femmes rencontrés par hasard. La plupart ont un profil similaire : des berger(e)s adolescent(e)s, ce qui lui valut le surnom du « Tueur de bergers« . Véritable France-trotteur, Vacher parcourt jusqu’à 60 kilomètres à pied chaque jour, traversant la France, de la Normandie au Tarn, via la Bourgogne, la Vallée du Rhône.. D’après ses confessions, il aurait tué en Isère, dans le Var, en Côte-d’Or, dans l’Ain, en Savoie, dans la Drôme, l’Ardèche, la Haute-Loire, la Sarthe, le Rhône… L’itinéraire sanglant de Vacher prend fin en 1897, lorsqu’il est arrêté en flagrant délit alors qu’il s’apprêtait à faire une nouvelle victime. Alerté par les cries de sa femme se faisant agresser par Vacher, son mari neutralise le criminel et permet son arrestation.
Francis Heaulme, le routard du crime.
Lui aussi est un criminel itinérant, ayant laissé sa trace dans tout l’hexagone. L’un de ses premiers crimes s’est déroulé en Dordogne, où il torture et assassine un jeune homme. Il sévit de nouveau dans le Grand Est, à Metz. Marginalisé, il sillonne les routes de France, à pied, en auto-stop ou en train. En huit ans, il voyage dans 37 départements, dans lesquels il viole, tue, parfois seul et parfois avec des complices. Il est arrêté au début des années 1990, presque au hasard, lors d’un contrôle de police banal. Il avoue des meurtres commis dans le Grand Est, en Moselle, Meurthe-et-Moselle, dans les Ardennes, dans la Marne, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Bretagne, dans le Pas-de-Calais…
Michel Fourniret, l’ogre des Ardennes.
L’itinéraire macabre de Fourniret débute dans les années 1980. Incarcéré pour plusieurs faits d’agressions et de viols, il rencontre en prison celle qui deviendra sa complice, son associée, Monique. Après sa libération, ils s’installent et débutent leur vie de couple dans l’Yonne. Près de trois mois après sa sortie de prison, Fourniret, avec l’aide de Monique, enlève, viole et tue une jeune fille de 17 ans, près d’Auxerre. Leur itinéraire criminel s’organise entre l’Yonne, les Ardennes, et la Belgique. En 16 ans, les Fourniret auraient fait 11 victimes, des jeunes filles qui ont eu le malheur de croiser leur route. Cependant, le couple reste les plus gros suspects de plusieurs autres affaires, encore non élucidées, et pour lesquelles ils n’ont pas avoué leur implication. En 2018, deux autres noms ont rejoint la liste des potentielles victimes du couple. En 2020, Monique a accusé son mari dans la disparition d’Estelle Mouzin, fillette disparue en 2003.
Emile Louis, le boucher de l’Yonne.
Il est l’un des plus célèbre tueur en série français. Les premières accusations à l’encontre d’Emile Louis sont portées au début des années 1980. En effet, entre 1975 et 1990, une vingtaine de jeunes filles sont portées disparues dans l’Yonne. Emile Louis, chauffeur de bus à la réputation douteuse, est accusé, condamné, mais libéré moins d’un an après. Il s’installe dans le Var, où il est de nouveau condamné à cinq ans de prison. Après de longues années d’enquête, c’est seulement 20 ans après, que le criminel avoue avoir tué 7 femmes dans l’Yonne, presque toutes issues de la DDASS et handicapées. Il justifie ses crimes par la présence d’un « démon », et par la pleine lune, un véritable loup garou.
Pour voir les étapes sanglantes des plus grands tueurs en série français, rendez-vous ici.
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