Quelques semaines après son retour de la course “La Solitaire du Figaro”, Benoît Hochart répond à nos questions à l’occasion du top départ du Vendée Globe.
Selon toi, pourquoi ce concours est si particulier, si mythique ?
Le concept en lui même est original. Il s’agit d’un tour du monde sans escale, sans assistance et en solitaire. C’est le graal de la course au large en solitaire.
Comment on se prépare à une course si longue et éprouvante ?
C’est une course qui a lieu tous les 4 ans, qui nécessite un budget important. Mais ce qui fait le charme de la course, c’est qu’il y a aussi des équipes plus modestes. On se prépare longtemps à l’avance. Pour s’entraîner, il faut faire des courses transatlantiques, comme la Route du Rhum par exemple. Pour ce qui est de l’entraînement physique, on travaillera surtout le sommeil, la récupération. La complexité de cette course c’est qu’elle allie compétition et aventure. À chaque jour sa galère ! Il faut aller vite, mais en même temps gérer les soucis en mer.
Est-ce que cette course t’évoque un souvenir particulier ?
Je me souviens de mes posters de Christophe Auguin dans ma chambre. Sa course est la première que j’ai suivie médiatiquement. Michel Desjoyeaux,Vincent Riou sont des personnes qui m’ont inspiré, qui m’ont amené à choisir le métier de marin, de coureur au large.
Le contexte actuel de crise sanitaire va t-il avoir un impact sur la course ?
Personnellement, je trouve ça compliqué de partir loin de sa famille, loin de tout le monde dans un climat comme celui-là. Mais il y a des projets, des entreprises, et des sponsors derrière. Je me demande comment la course sera suivie et vécue par les partenaires.
Sur qui mises-tu pour la victoire ?
J’aime beaucoup le bateau l’Occitane de d’Armel Tripon. Alex Thomson est aussi capable de gagner, il le mérite en tout cas.
Peux-tu nous raconter ton plus beau souvenir de navigation ?
Justement, aux Sables d’Olonnes, pour ma première course en solitaire. Je suis arrivé à 3 heure du matin. Je m’attendais à ne voir personne, mais j’ai eu un superbe accueil des Sablais.
Qu’est-ce que tu ressens quand tu es seul sur ton bateau ?
Cela dépend des moments. De la sérénité, de la plénitude, mais aussi de l’adrénaline lorsqu’il y a des vents forts la nuit, près de la côte notamment.
Ton adresse coup de coeur aux Sables d’Olonne ?
Ce que j’aime aux Sables, c’est les différents quartiers, switcher entre le Remblai, la Chaume.
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Un immense merci à Benoit pour son temps et ces quelques mots. Si vous voulez en savoir plus sur Benoit c’est par ici, sur le Vendée Globe c’est par là ! Nous couvrons la Vendée toute la semaine, vous retrouverez nos bons plans dans notre Séjour Création et également sur notre Instagram.
Confinement oblige, il n’y aura pas de spectateur pour le top départ du Vendée Globe 2020. Cependant, rien ne vous empêche de prévoir un séjour pour le retour des navigateurs dans 2 mois 🙃 (le record est de 74 jours, par Armel Le Cléac’h).
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