Degemer mat e Breizh, bienvenue en Bretagne ! Aujourd’hui, Revlys se la joue Nolwenn Leroy, Stéphane Bern, Lorànt Deutsch, et part à la découverte des richesses patrimoniales de la Bretagne.
“Bretons et fiers de l’être”. L’identité culturelle de la Bretagne est si forte qu’un habitant sur trois considère être Breton avant d’être Français. Découvrons la richesse de leur patrimoine culturel et naturel, qui a effectivement de quoi les rendre fiers.
Le drapeau et la langue bretonne.
Le drapeau et la langue d’un pays sont sûrement les symboles de reconnaissance les plus forts. Les Bretons se battent pour leur conservation, pour perpétuer l’identité de leur territoire, auquel ils tiennent tant.
Le drapeau breton, ou « Gwenn ha Du » (« noir et blanc ») a été crée en 1925 par le militant breton Morvan Marchal. Il est composé de 11 hermines, un symbole breton faisant référence à une légende en rapport avec Anne de Bretagne, de 5 bandes noires représentant les évêchés de haute Bretagne, et de 4 bandes blanches représentant les évêchés de basse Bretagne.
La langue bretonne est une langue celtique. Au cours du XIXème et XXème siècle, la langue s’est presque éteinte, notamment en raison des politiques d’uniformisation et d’unité nationale française entreprises sous la IIIème République. Aujourd’hui, elle est considérée par l’UNESCO comme « langue sérieusement en danger ». Depuis les années 2000, on observe cependant un regain d’intérêt et de sentiment d’appartenance. La langue fait son retour dans l’enseignement, de la maternelle à l’université, dans les journaux, la musique. Le réseau social Facebook existe désormais en breton.
La musique, la danse et la tenue de Bigoudène.
Dans les années 1960, on observe un regain d’intérêt pour la musique et les instruments traditionnels. Dans un même temps, les « fest-noz » se développent, et ne sont plus seulement des rassemblements festifs de la société paysanne, mais s’étendent à l’ensemble des Bretons. Au programme des festivités ? Un public multigénérationnel, qui danse en chaîne, soudé les uns aux autres, dans une ambiance gai, parfois en habits traditionnels bigoudens. Coiffe, dentelle, broderies, gilet, et encore sabots, composent le look breton.
Le fest-noz a été inscrit au Patrimoine mondial immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2012.
La grastronomie
Comment ne pas aborder la bien connue gastronomie beurbretonne ? Pâté, andouille, fruits de mer il y a tout ce qu’il faut pour ravir nos papilles. Mais soyons honnêtes, ce qu’on aime surtout, c’est le cidre, les crêpes, les fars, les palets bretons, le kouign amann (littéralement « gâteau au beurre »)…
Ici, pas de débat : exit l’huile d’olive, la cuisine se fait au beurre, un point c’est tout. D’ailleurs, savez-vous pourquoi le beurre est salé en Bretagne ? Grande région productrice de lait et autrefois exemptée de taxe sur le sel, les Bretons ont associé ces deux ingrédients pour assurer au beurre une plus longue conservation. Nuance, on parle de beurre demi-sel entre 0.5 et 3%, et de beurre salé lorsque la teneur en sel dépasse 3%. Pour nous rassurer, l’Office de Tourisme de Bretagne nous confirme que : « consommé en quantité raisonnable, le beurre n’empêche pas de garder la ligne. Par ailleurs, il est bon pour la santé avec son apport en vitamines (A, D et E) ». À table alors 🧈
Lorànt Deutsch, à la conquête de la Bretagne.
Pour découvrir ce magnifique et riche terroir plus en détail, nous recommandons notre livre coup de cœur de la rentrée, MétroBreizh, un livre de Lorànt Deutsch, dans lequel il nous fait découvrir l’histoire de la Bretagne au rythme de ses villes et villages.
« Breizh : la Bretagne en breton… Une péninsule où, il y a 6 000 ans, des peuplades venues des confins du monde ont planté dans le sol des pierres de plusieurs tonnes qui se dressaient comme autant de suppliques vers le ciel…De Carnac à Sables-d’Or-les-Pins où se développa le tourisme moderne, en passant par Dinard où s’ancra la légende du roi Arthur, c’est toute l’histoire de la Bretagne qui reprend vie ici. Avec sa fidélité celtique, sa foi chrétienne teintée de druidisme, ses femmes influentes et parfois chefs de guerre, et sa duchesse Anne adulée autant que maltraitée après sa mort, mais qui fut pour beaucoup dans le futur rattachement de la Bretagne à la France. Et nous voici bientôt à Brest dont Richelieu voulut faire le plus grand port français, à Lorient d’où l’on s’embarquait pour aller pêcher la morue à Terre-Neuve, à Pont-Aven où nous rencontrons les fauvistes, les symbolistes et les nabis… En cours de route, nous découvrons une population indépendante et généreuse, qui a aboli le servage huit siècles avant la France, refusé la violence des guerres de Religion, et qui a décidé, aujourd’hui, de suivre un nécessaire progrès : préserver sa nature avec l’agroécologie tout en maintenant sa musique, ses langues et ses traditions ».
Vous souhaitez voir toute cette richesse de votre propres yeux, Revlys vous emmène à Breizh ! Envoyez nous votre demande de séjour ici. Kenavo !
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